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  • Africityshoot: Lomé-Togo

    Lomé, the capital and largest city of Togo, is uniquely positioned as the only capital city in the world that borders another nation—Ghana. Situated on the Gulf of Guinea, Lomé serves as the economic and administrative hub of Togo, with its bustling port playing a critical role in the country's economy. The city is known for its vibrant markets, especially the Grand Marché, a colorful epicenter of Togolese commerce and culture. Lomé also features a mix of colonial architecture and modern buildings, reflecting its history and development. The city's coastline is lined with palm-fringed beaches, making it a picturesque location for both residents and visitors. Lomé-Togo Lomé, the capital and largest city of Togo, is uniquely positioned as the only capital city in the world that borders another nation—Ghana. Situated on the Gulf of Guinea, Lomé serves as the economic and administrative hub of Togo, with its bustling port playing a critical role in the country's economy. The city is known for its vibrant markets, especially the Grand Marché, a colorful epicenter of Togolese commerce and culture. Lomé also features a mix of colonial architecture and modern buildings, reflecting its history and development. The city's coastline is lined with palm-fringed beaches, making it a picturesque location for both residents and visitors.

  • Africityshoot: Douala-Cameroon

    Douala is the largest city in Cameroon and its economic capital. It is Cameroon's economic hub, with an international airport and one of the biggest ports along the Atlantic coast of Africa. The City of Douala represents less than 5% of the territory of the Littoral Region, but contains 76% of its population and 82% of its urban population. In 2021, there were an estimated 3,793,363 inhabitants in the city. The average annual growth rate of Douala’s population over the last 40 years (1964-2005) has been +5.3% with projections estimating that this population will reach 6 million inhabitants by 2035. This series explores the urban ambulance of the City of Douala with its motorcycle taxis, its warmth, its openness to the Atlantic Ocean by the Wouri River and its architecture between modernism, traditional and informal. Douala-Cameroon Douala is the largest city in Cameroon and its economic capital. It is Cameroon's economic hub, with an international airport and one of the biggest ports along the Atlantic coast of Africa. The City of Douala represents less than 5% of the territory of the Littoral Region, but contains 76% of its population and 82% of its urban population. In 2021, there were an estimated 3,793,363 inhabitants in the city. The average annual growth rate of Douala’s population over the last 40 years (1964-2005) has been +5.3% with projections estimating that this population will reach 6 million inhabitants by 2035. This series explores the urban ambulance of the City of Douala with its motorcycle taxis, its warmth, its openness to the Atlantic Ocean by the Wouri River and its architecture between modernism, traditional and informal.

  • African Cities Insights I Startup lions campus

    < Back Startup lions campus Yoel Mukalay Start-up Lions Campus, located on Lake Turkana in Kenya, is an ICT center designed to provide high-level training and international job opportunities to young entrepreneurs. The project, completed in 2021, is built on 1,416m2 and celebrates the unique morphology and natural beauty of the site. The campus is built from locally sourced quarry stone with a plaster finish, incorporating ventilation towers to cool workspaces and create a landmark in the area. ! Widget Didn’t Load Check your internet and refresh this page. If that doesn’t work, contact us. Previous Next

  • AIN Videos Podcasts I Les approches gouvernementales de résorption de l’habitat précaire au Cameroun

    Stratégie nationale de prévention et d’amélioration des bidonvilles au Cameroun < Back Les approches gouvernementales de résorption de l’habitat précaire au Cameroun Idrissa Mouchili À travers la Stratégie Nationale de Développement 2020-203, le Cameroun met place plusieurs actions dont le programme national de résorption de l'habitat précaire. Monsieur Idrissa Mouchili urbaniste au ministère de l'habitat et du développement urbain, présente les composantes de ce programme.

  • News: Magazine des Villes Africaines éditions 4

    La quatrième édition du African Cities Magazine est désormais en ligne en français et en anglais. Plongez dans l’univers de la mobilité urbaine, découvrez des idées inspirantes et terminez votre voyage avec une touche de couleurs. < Back Magazine des Villes Africaines éditions 4 La quatrième édition du African Cities Magazine est désormais en ligne en français et en anglais. Plongez dans l’univers de la mobilité urbaine, découvrez des idées inspirantes et terminez votre voyage avec une touche de couleurs. C'est avec un immense honneur que nous vous accueillons dans cette quatrième édition du African Cities Magazine, une initiative qui perdure depuis quatre ans dans le but de mettre en lumière les dynamiques plurielles des villes africaines, en mettant en avant les innovations et les meilleures pratiques en matière de production urbaine. Pour cette édition, nous avons consacré notre dossier spécial à la thématique cruciale de la mobilité urbaine en Afrique . Dans un continent en constante transformation, les villes et territoires font face au défi majeur du transport et de la mobilité de leurs citoyens. C'est à la fois un enjeu et un moyen de bâtir des cités plus résilientes et durables. À travers ce dossier spécial, nous avons souhaité mettre en perspective les réflexions et les actions entreprises par divers acteurs engagés en faveur d'une mobilité durable au sein des villes africaines. Vous découvrirez les initiatives et les réflexions sur des sujets tels que la mobilité électrique, la numérisation, le cyclisme, la planification des transports en commun, l'inclusion sociale et l'innovation. Dans la série d'interviews que nous avons réalisé, Ariadne Baskin , de l'initiative TUMI, met en lumière la nécessité d'une mobilité électrique accessible en relevant les défis liés à l'expansion des flottes de véhicules et du réseau de recharge. Antoine Chèvre , de l' Agence Française de Développement , explore le potentiel révolutionnaire du numérique et des données dans le domaine des transports en Afrique. Ensuite, nous partons à Nairobi, au Kenya, à la rencontre de Cyprine Odada , fervente défenseure de la mobilité durable, qui préconise le vélo comme une solution écologique pour des villes vivables face à une urbanisation rapide. Charlène Kouassi , directrice de Movin’On LAB Africa , nous conduit à Abidjan, où elle évoque la question cruciale de l'inclusion dans la mobilité urbaine. Enfin, Judith ADEM, de l' ONU-Habitat , nous montre comment s'appuyer sur les innovateurs locaux pour créer un avenir urbain durable, accessible et respectueux de l'environnement en Afrique. Ce dossier spécial est suivi de la rubrique Urban Planning Innovation , qui nous emmène à Madagascar à la découverte des impacts du Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo . Ensuite, nous explorerons la plateforme African Cities Lab , qui révolutionne le partage de connaissances en études urbaines en Afrique. Nous sommes également honorés de vous présenter le portrait de Mariam Issoufou Kamara , une icône de l'architecture sur le continent. Dans cette interview, elle partage son parcours inspirant, passant du génie logiciel à l'architecture, mettant en avant l'attrait de la créativité et la nature multidimensionnelle de ce domaine. La rubrique Patrimoine Urbain et Architectural en Afrique nous emmène au Maroc pour découvrir les territoires post-miniers, ainsi qu'au Burkina Faso pour explorer l'authenticité de l'architecture africaine. Comme à l'accoutumée, nous terminons avec la rubrique Villes Pixels et Couleurs , mettant en lumière de magnifiques œuvres murales à travers le continent. Nous espérons que vous apprécierez ce nouveau numéro, conçu avec dévouement par l'équipe d'Africa Innovation Network. Rendez-vous est d'ores et déjà pris pour le cinquième numéro, qui explorera l'impact des technologies et du numérique dans la fabrique urbaine en Afrique. Previous Next

  • African Cities Insights I Influence of religion and beliefs in architecture

    < Back Influence of religion and beliefs in architecture Franklin Yemeli Religion and beliefs have significantly influenced the development of societies in Africa, particularly in the construction of monuments. Four such monuments are the Osun-Oshogbo Sacred Grove in Nigeria, the Rock-hewn Churches of Lalibela in Ethiopia, the Great Mosque of Djenné in Mali, and the Aksum or Axum in Ethiopia. The Osun-Oshogbo sacred forest, located in Nigeria, is a UNESCO World Heritage Site and a national monument, with numerous shrines, palaces, holy places, and worship places. The Rock-hewn Churches of Lalibela, built in the early 13th century, are considered the largest Christian site in Africa. The Great Mosque of Djenné, built in 1838, is considered the most prestigious monument in West Africa. The city of Aksum, located near Ethiopia's northern border, was the heart of ancient Ethiopia's Aksumite Empire and has been a UNESCO World Heritage Site since 1980. However, some monuments are threatened with extinction due to human factors such as conflicts or uncontrolled urbanization. Africa, the cradle of humankind! People often speak of it as a rich and fascinating continent, a land of natural and cultural diversity. And this is not just talking, because if you look closely, you will soon realize that this place is unique. From its breathtaking landscapes to the cultural practices and lifestyles of its people, this continent has much to seduce and inspire. However, one essential thing that is not talked about enough is the African monuments. They stand out because of their originality and, especially, the place they hold in the hearts of the local populations. Here, religion and beliefs have particularly influenced the development of societies and this is reflected in their buildings. Let’s discover together four of these monuments built by the local populations themselves and which still make the whole world dream. “Osun-Oshogbo Sacred Grove in Nigeria…” About 250 kilometers from Lagos, in the south of Nigeria, lies the town of Oshogbo, the capital of Osun State. On the outskirts of this town is one of the last surviving areas of the primary forest despite deforestation, the Osun Sacred Forest. It is crossed by the Osun River, which is very important to the local community. The state, the forest, and the river are named after the goddess Osun, a deity of the Yoruba pantheon who is believed to reside in the river. Throughout the year, tourists and pilgrims visit the river to pay homage to the goddess. The three “heads” of the Ogboni Shrine In the Osun-Oshogbo sacred forest, there are about 400 species of plants, more than half of which have medicinal properties. Amid this dense vegetation, numerous shrines, two palaces, five holy places, and nine places of worship have been laid out along the banks. Over the past four decades, numerous sculptures and works of art have been erected in honor of the goddess Osun. From the 1950s onwards, the forest’s history was marked by Suzanne Wenger, an Austrian adventurer and artist. After falling ill and being treated by a local herbalist, she married a Yoruba priest, adopted the local culture and devoted her time to restoring the shrines, defending the forest and the culture of the Yoruba, until she died in 2009. Together with local and foreign artists, Suzanne Wenger created the «New Sacred Art» movement in the early 1960s. Today, the modern sculptures they created stand side by side with the old traditional ones. These are intended to underline the sacredness of the place and to celebrate the deities. This restoration has given the place a new lease of life, making it a symbol of Yoruba identity beyond the country’s borders. Because of its sacred character, this forest is an important place for the community and its relationship with its deities. Indeed, regular worship services are held here, and every year festive processions are held to renew the mystical ties between the goddess and the people of Oshogbo, ensuring the preservation of the living cultural traditions of the Yoruba. The forest has been under the administrative control of the Osun State Government since 1990. Several measures have been put in place to prevent hunting, fishing, smuggling, logging and farming. After being declared a national monument in 1965 and upgraded in status in the 1990s, the forest was declared a UNESCO World Heritage Site in 2005. “The Rock-hewn Churches of Lalibela in Ethiopia…” Some 645 kilometres from the capital Addis Ababa, in what is now the Amhara region, lies the magnificent Lalibela. Perched on a mountainside, this monastic city is considered the largest Christian site in Africa. Its charm stems from the eleven rock-hewn churches built in the early 13th century by the order of King Gebre Mesqel Lalibela. Indeed, with the expansion of Islam, pilgrimages to the holy city were becoming increasingly difficult. King Lalibela, therefore, wanted to allow the Ethiopian Orthodox Christians to have their own Jerusalem on their land. Hence the names «Black Jerusalem» or «Ethiopian Jerusalem» are often attributed to this city. Its monolithic churches dug below ground level, several tens of metres deep, are not only an essential cultural asset for the community, but they have also helped to shape the landscape as it is today. They form two groups in addition to an isolated church. Bete Giyorgis ©Sailko To the northwest: Bete Debre Sina, Bete Mikael, Bete Gologota-Selassié, Bete Maryam, Bete Meskel and Bete Medhane Alem. To the southeast, about 300m from the first group: Bete Gebriel-Rufael, Bete Merqorewos, Bete Abba Libanos and Bete Amanuel. To the southwest: the solitary cross-shaped Bete Giyorgis. A network of tunnels and gorges carved into the rock connect all the churches. Other elements referring to the Bible have been included in the planning of the site over the years to reflect the authentic Jerusalem as much as possible. These include the Jordan River and Mount Sinai. Listed as a UNESCO World Heritage Site since 1978, the site has been attracting more and more people from different horizons either on pilgrimage or to dis-cover the place. Like all other heritage sites, these churches are threatened over time by natural constraints, some more than others. After the creation of shelters scaffolded and covered with corrugated iron sheets to protect them, UNESCO launched a competition in 2001 to design more aesthetic protection. In 2004, construction of the shelters designed by Italian architects Claudio Baldis-serri, Lorenzo Sarti and Aldo Aymonino began. However, these sloping roofs supported by gigantic metal pillars are not unanimously accepted, and for some people represent more of a danger than protection. “The Great Mosque of Djenné in Mali…” In the heart of the beautiful city of Djenné, listed as a UNESCO World Heritage Site since 1988, lies a jewel considered by many as the most prestigious monument in West Africa: The Great Mosque of Djenné. In addition to being the largest mud building in the world, it is considered to be the supreme representation of the Sudano-Sahelian architectural style. This particular style is characteristic of this region and makes the mosques in the Sahel very recognizable. But unlike the other mosques, the Great Mosque of Djenné was built in a place that had not previously hosted a religious building. It was built in 1238 by Sultan Koi Komboro on the site of his palace. After his conversion to Islam, he decided to demolish his palace and build a mosque in its place. The next sultan built the towers and the one after that, the surrounding wall. In 1819, the city was taken by Sékou Amadou, following a holy war. He decided to destroy the mosque built by Koi Komboro because it did not reflect the simple and uncluttered Islam he preached. He, therefore, built a more modest mosque and prevented access to the great mosque which, without maintenance, rapidly deteriorated under the action of the elements. When the French arrived years later, the mosque was in ruins. It is under this french occupation that the present building was built. It was built between 1906 and 1907 under the supervision of Ismaïla Traoré. The building was built on a platform of 85 m in length and 75 m in width with non-parallel sides. The platform is elevated 3 m above the natural ground level and is accessible thanks to six staircases that symbolize the passage from the profane to the sacred. The building has a maximum capacity of about 1000 people. Despite the apparent symmetry of the building, the facades are all different. Several elements contribute to making them sublime and authentic; in particular, the texture of the earthen material, the openings, the pilasters surmounted by cones, and above all the bundles of Rodier palm sticks which also serve as scaffolding during the plastering work. The eastern façade, facing Mecca, is the most ornate and monumental with its three imposing minarets. Inside the Great Mosque ©Juan Manuel Garcia The building has a roofed section supported by 90 huge pillars connected by ogival arches. The roof, which is 8 m above the lower floor, has 104 holes for lighting and ventilation of the interior spaces. An uncovered area at the rear is bordered on three sides by galleries. Every year, maintenance work is organized for this colossal and fragile jewel, to protect it before the arrival of the rains. The whole community takes part in the plastering work under the direction of the Djenné masons’ guild. The material used is a clever mixture of earth and water, with rice bran, shea butter, and baobab powder, made by the inhabitants themselves. This activity is accompanied by great festivities that are very important for the community. “Aksum or Axum in Ethiopia…” Located in a mountainous region near the northern border of Ethiopia, the city of Aksum was between the Ist and VIth centuries the heart of ancient Ethiopia, the Aksumite Empire. This Empire at the crossroads of three continents, Africa, Arabia, and the Greco-Roman world was more powerful than the Eastern Roman Empire and Persia. Axoum (Éthiopie) ©UNESCO_Francesco Bandarin Today, the old city of Aksum, a symbol of this former glory, is characterized by massive ruins dating from the Ist to the XIIIth century. These include monolithic obelisks, giant stelae, royal tombs, and ancient castles. The city, with its many archaeological sites, was declared a UNESCO World Heritage Site in 1980. Among the most important sites in the city is a large stelae park with tens of monolithic obelisks. These are among the largest man-made monoliths. The largest one still standing is over 23 meters high and has a beautiful engraved decoration. However, there was a 33 meters high one that is said to have collapsed during its installation. The broken pieces are still on the site. The inscriptions made in the stone were certainly not only of decorative value. They have proved to be of great importance to ancient historians. Some of them contain texts in three languages, Greek, Sabean and Geza, inscribed by King Ezana in the 4th century after Christ. In 1937, after the occupation of Ethiopia by Mussolini’s armies, one of the Aksum obelisks was removed from the site and taken to Italy as a war trophy. It was erected in Rome, in front of the building that housed the Italian Ministry of Africa until 1945 and which became the headquarters of the FAO in 1951. After committing to return it in 1947, Italy finally did so in 2005. This was followed by the reinstallation of the obelisk on its original site in 2008. Obelisks were used as tombs for the kings of old. Over time, many tombs have been excavated, some looted, others spared. Their contents are now preserved in the archaeological museums of Aksum and Addis Ababa. Another major site in the city is the Church of St. Mary of Zion, located near the large stelae park. It is one of the churches built after the introduction of Christianity in the 4th century after Christ and is supposed to house the Ark of the Covenant. It is a bit sad that such masterpieces are often ignored and it is even more worrying to learn that some of them are threatened with extinction. Indeed, alongside the list of Unesco World Heritage sites, there is the list of World Heritage in Danger. Several of these extraordinary sites around the world are already listed, threatened with extinction mainly by human factors such as conflicts or uncontrolled urbanization. The ancient city of Djenné has been on this list since 2016, as the insecurity in the region prevents the maintenance and protection of this jewel. On the other hand, climate change would also be a threat, as it would have a significant impact on the availability of quality mud for construction and maintenance work such as the Great Mosque. None of the other heritages mentioned above is included in this list, but the committee has discussed in the past the possibility of including Lalibela. Several of its monolithic churches are indeed in a state of severe deterioration. The good news is that these monuments are increasingly being considered, and steps are being taken to ensure that for a very long time to come they can continue to maintain the harmony of local societies, provide information on historical facts and ways of life, and above all inspire us with their majestic and lasting character. Previous Next

  • African Cities Magazine 4 | AIN website

    < Back African Cities Magazine 4 October 31, 2023 This fourth edition of the magazine focuses on "Urban Mobility in Africa," a critical theme for rapidly transforming African cities and regions. Through interviews, it explores electric mobility, digital technology, cycling, public transport planning, social inclusion, and innovation. Experts discuss the need for accessible electric mobility, the potential of digital technology, and the importance of sustainable mobility. It also covers urban planning innovations in Madagascar, the African Cities Lab platform, profiles Mariam Issoufou Kamara, explores African architecture and urban heritage, and showcases stunning murals across the continent. A rich resource for urban development enthusiasts. Special feature: Urban mobility in African cities Portrait: Mariam Issoufou Kamara, Founder and principal Architect at atelier masōmī As much as architecture is an important tool for good, the opposite is also true, particularly in Africa, where it has been a tool of subjugation. Innovative practices of urban transformation based on participation, collective making, digital technologies, dialogue, art, design English version Version française Previous Next

  • News: Les lauréats du concours "visions urbaines africaines" de l'African Cities Lab sont connus

    Le webinaire, construire un nouveau paradigme autour des villes africaines, était l’occasion de révéler les grands gagnants du concours de photographie et de vidéo organisé par l'African Cities Lab. < Back Les lauréats du concours "visions urbaines africaines" de l'African Cities Lab sont connus Le webinaire, construire un nouveau paradigme autour des villes africaines, était l’occasion de révéler les grands gagnants du concours de photographie et de vidéo organisé par l'African Cities Lab. Le 22 Fevrier 2024 le African Cities Lab a organisé un webinaire pour explorer un nouveau paradigme pour le développement urbain en Afrique. Avec 4 panelistes de haut niveau dont Nmadili Okwumabua, Issa Diabaté, Taman Mhoumadi et Mohamed Zoghlami les discussions ont permis de mettre en avant l'importance de l'intégration du secteur informel, la planification urbaine inclusive, le rôle de la jeunesse et la nécessité de repenser la gouvernance et l'éducation. Sous la modération de Leandry Jieutsa, les panelistes ont discuté de la nécessité de construire un nouveau paradigme en repensant la gouvernance urbaine pour une proximité accrue entre les citoyens et les autorités, en restructurant les curriculums éducatifs pour répondre aux besoins réels du continent, et en exploitant le potentiel des industries culturelles créatives. Ils ont appelé à une approche inclusive et durable de la planification urbaine, mettant l'accent sur l'importance de reconnaître les savoirs locaux et de favoriser l'engagement communautaire. Le webinaire était également l’occasion de présenter les lauréats du concours "Visions urbaines africaines" , mettant en lumière le lien entre les MOOC suivis sur la plateforme de l'African City Lab et les créations des participants. Les lauréats ont été récompensés pour leurs contributions créatives à la compréhension et à la représentation des défis et des opportunités urbaines en Afrique. Pourquoi un nouveau paradigme ? L’informel fait partie intégrante des villes africaines Taman Mhoumadi a ouvert la discussion en mettant en lumière l'importance du secteur informel en Afrique, notant que plus de 80% des emplois se trouvent dans ce secteur, qui s'est avéré durable au fil des ans. Elle a plaidé en faveur de l'intégration des méthodes du secteur informel pour garantir aux travailleurs l'accès à la protection sociale et à la sécurité financière. Elle est contre les efforts visant à éliminer ou à contrôler strictement le secteur informel, mettant en avant son rôle fondamental dans les villes et les économies africaines. Au lieu de cela, elle propose d'investir dans le secteur et de le soutenir pour faciliter sa formalisation, permettant aux travailleurs d'accéder à des avantages tels que la protection sociale. Il est ainsi pour elle important de comprendre les dynamiques internes du secteur informel pour développer des stratégies efficaces de sa formalisation, reconnaissant les efforts continus déployés par des organisations telles que l'Organisation internationale du travail à cet égard. Issa Diabaté partage cette perspective en soulignant l'importance de restructurer et d'intégrer l'économie informelle dans le cadre de l'urbanisme en Afrique. Il a souligné que cette approche n'est pas une question de faire sans, mais plutôt de fournir des aspects de protection sociale. Issa a également mis en lumière le défi de l'urbanisme hérité qui n'est pas toujours adapté aux environnements culturels africains. Il a discuté des différences entre l'urbanisme traditionnel et classique, en illustrant des exemples de villes africaines où l'urbanisme informel émerge et interagit avec les structures urbaines existantes. Planifier les villes africaines pour tous Nmadili Okwumabua a mis en avant l'imposition d'idéologies étrangères en matière d'urbanisme et la séparation résultante des classes socio-économiques, affectant le transport et la cohésion communautaire. Nmadili a plaidé en faveur d'une planification urbaine respectant la culture africaine, les traditions et la vie communautaire, en soulignant la nécessité d'une conception inclusive tenant compte des réalités de tous les résidents, et pas seulement des riches. Elle a partagé une anecdote personnelle sur le logement abordable pour souligner l'importance de comprendre les expériences vécues de tous les citoyens. En fin de compte, elle a appelé à un mélange de réalités africaines et de planification urbaine moderne pour créer des villes répondant aux besoins de chacun et favorisant l'équité sociale et la cohésion. Une jeunesse africaine décomplexée et digitale Pour Mohamed Zoglhami la jeunesse africaine a un rôle fondamental dans la fabrication de l'avenir urbain, soulignant leur décomplexité, leur digitalisation et leur rôle crucial en tant que force de proposition dans la réinvention des villes africaines. En tant que spécialiste des industries créatives numériques, Mohamed met en avant l'appropriation par cette jeunesse des technologies numériques et des imaginaires scientifiques pour projeter des visions innovantes de la ville. Il souligne également la solidarité et l'innovation dont ont fait preuve les jeunes pendant la pandémie de COVID-19, affirmant que leur créativité et leur agilité sont des atouts majeurs pour l'avenir de l'urbanisme en Afrique. Enfin, Mohamed évoque l'émergence d'incubateurs et d'initiatives publiques visant à soutenir l'innovation et la créativité des jeunes africains, soulignant le potentiel transformateur de ces industries créatives pour résoudre les problèmes urbains actuels. Comment construire ce nouveau paradigme ? Repenser la gouvernance urbaine en misant sur la proximité Les environnements ruraux sont souvent caractérisés par une gouvernance de proximité, où les habitants ont un lien direct avec leurs dirigeants, favorisant un comportement responsable et une forte implication dans la vie communautaire. En revanche, en milieu urbain, la gouvernance est souvent plus distante, ce qui peut entraîner un sentiment de déconnexion sociale et une dépendance accrue aux ressources financières. Issa met ainsi en avant la durabilité des modes de vie ruraux, où les habitants sont souvent autonomes dans leur subsistance et adoptent des pratiques respectueuses de l'environnement. Face à l'urbanisation croissante et aux défis socio-économiques, Issa appelle à repenser l'urbanisme et la gouvernance urbaine en rétablissant des liens de proximité entre les citoyens et les autorités, afin de créer des environnements urbains durables et inclusifs. Restructurer les curriculums pour répondre aux besoins réels du continent Lors de son intervention, Nmadili évoque les conséquences de la colonisation sur l'éducation en Afrique, soulignant que malgré l'indépendance, les pays africains ne contrôlent pas totalement leurs ressources ni leur développement. Elle met en lumière le décalage entre les curriculums enseignés et les besoins réels du continent, notamment en termes d'emploi. Elle plaide pour une réorientation de l'éducation afin de former des professionnels capables de répondre aux défis locaux. Nmadili insiste sur la nécessité de reconnaître et de valoriser les savoirs locaux, ainsi que sur l'importance de la communauté dans la résolution des problèmes. Elle appelle à repenser les modèles économiques pour construire des solutions adaptées aux réalités africaines. Exploiter le potentiel des industries culturelles créatives Pour Mohamed il est crucial de maîtriser le récit des villes africaines dans un contexte de mondialisation culturelle. Il a abordé l'attractivité des villes et leur soft power, mettant en lumière le rôle des industries culturelles et créatives dans ce processus. Mohamed a partagé des initiatives concrètes, telles que la création du premier metaverse africain, pour changer la perception de l'Afrique à l'échelle mondiale. Il a également présenté des projets innovants, comme les jumeaux numériques pour la modélisation urbaine, soulignant l'importance de l'engagement de la jeunesse africaine dans ces efforts. Taman rajoute l'importance de catalyser l'ingéniosité et la créativité des acteurs de la fabrique urbaine en Afrique. Elle a mis en avant l'utilisation de différentes formes d'art et de culture pour réaffirmer la narration propre à l'Afrique, tout en explorant des technologies ancestrales efficaces souvent perçues à tort comme obsolètes. Elle a également abordé le potentiel des solutions climatiques pour créer des emplois, soulignant la nécessité de sensibiliser les citoyens, développer un esprit entrepreneurial et fournir des connaissances techniques et administratives pour soutenir le développement durable et la croissance économique en Afrique. Issa a clôturé la discussion en soulignat l'importance de considérer la construction urbaine de manière globale, en mettant l'accent sur l'innovation et la transformation. Il a abordé la nécessité de repenser l'utilisation des matériaux locaux et de développer un lien industriel pour promouvoir des pratiques de construction durables. Issa a également plaidé en faveur d'une approche systémique plutôt que centrée sur les matériaux, mettant en avant l'importance de l'intégration des divers domaines de la vie urbaine, tels que la santé, l'alimentation et la construction. Il a souligné l'importance du récit dans l'orientation des politiques urbaines et a proposé une réflexion sur la notion de développement basée sur des critères locaux plutôt que sur des indicateurs occidentaux tels que le PIB. Enfin, Issa a évoqué un projet visant à reconstruire la ville à partir de ses fondamentaux, plutôt que d'imposer des modèles exogènes, soulignant ainsi la nécessité de repenser la planification urbaine à la lumière des enseignements tirés de la pandémie de COVID-19. Concours visions urbaines africaines Durant la deuxième partie du webinaire, Virginie Torrens a présenté l' l'African City Lab, lancée par six universités partenaires. Cette initiative vise à promouvoir le développement urbain en Afrique à travers une plateforme de formation en ligne offrant des cours gratuits sur divers aspects du développement urbain. Ces cours, développés par des spécialistes, abordent huit thématiques principales liées au développement urbain en Afrique. Depuis son lancement en octobre 2022, la plateforme compte actuellement 15 MOOC disponibles, avec l'objectif d'en proposer une vingtaine d'ici avril. En plus des cours en ligne, l'African City Lab organise diverses activités telles que des formations continues, des forums, des webinaires et des masterclasses. L'initiative vise également à créer une communauté d'apprenants et d'ambassadeurs, ainsi qu'à étendre son réseau de partenariats avec d'autres universités et institutions pour héberger davantage de contenu pertinent sur sa plateforme. Le webinaire a également été l’occasion de présenter les lauréats du concours “visions urbaines africaines”, un concours de photographie et de vidéos urbaines. Il met en lumière le lien entre les MOOC suivis sur la plateforme et les créations des participants. Catégorie photographie urbaine Premier prix: Léo Brenet Titre de l’œuvre: La dernière maille du filet "La dernière maille du filet" met en scène l'une des principales problématiques des villes africaines : la gestion des déchets. A la confluence du fleuve Sénégal et du Gorgol à Kaédi en période de crue, les eaux drainent les déchets amoncelés pendant plusieurs mois sur les berges qui viennent remplir les filets des pêcheurs de la ville qui s'improvisent alors, malgré eux, comme le dernier maillon d'un service informel de ramassage des déchets urbains. Les réflexions autour de la mise en place d'un service de gestion des déchets formel à Kaédi se sont multipliées ces dernières années sans jamais atteindre les résultats escomptés. Pourtant, une multitude d'acteurs informels oeuvrent chaque jour dans la ville pour l'enlèvement des déchets ménagers mais ne sont jamais intégrés aux projets communaux. MOOC suivit: La fabrique urbaine collective : idées et outils pour co-produire les villes africaines Deuxième prix: Babacar Diouf Titre de l’œuvre: La station du BRT et ses voies réservées Cette image est choisie parce qu'elle symbolise l'un des derniers projets phares du Gouvernement du Sénégal pour apporter un début de solution au problème de la mobilité urbaine de la capitale. C'est un projet de transport collectif structurant avec des bus 100% électriques qui desservent 14 communes avec 23 stations dont celle de Papa Gueye Fall que j'ai choisie pour ce concours d'images. Avec un gain de temps de 45mn entre la banlieue de Guédiawaye et le centre ville, ce système de transport ultra moderne peut faire voyager 300000 passagers/jour. Il s'agit donc d'un projet qui vient à son heure afin de hisser Dakar au même niveau que les grands centres urbains d'Afrique et de la sous-région. MOOC suivit: Articulation urbanisme - Mobilité pour une ville soutenable Catégorie Vidéo créative Premier prix: Michaela Solnicka Titre de l’œuvre: Tournettes La vidéo choisie parce qu'elle constitue une approche originale d'un mobilier urbain alternatif, d'une chaise tournante, d'ombres mobiles, de structures permanentes ludiques pas nécessairement considérées comme des terrains de jeux, destinées à tous sans distinction d'âge ou de classe sociale. Cela fonctionne bien et il a été installé pour renforcer la confiance au sein de la communauté. Un endroit pour se rapprocher sans aucun but commercial. MOOC La fabrique urbaine collective : idées et outils pour co-produire les villes africaines Deuxième prix: Hardi Salifu Titre de l’œuvre: The Tamale Urban Eye L'Œil de Tamale dévoile le charme unique de la capitale depuis une perspective aérienne. Tamale, qui s'étend sur 922 kilomètres carrés, est l'une des plus grandes métropoles du Ghana et connaît une croissance rapide dans la ceinture de savane guinéenne. Avec une population de 374 744 habitants et un taux de croissance de 3,6 %, Tamale est un point focal pour les cours en ligne ouverts et massifs (MOOC) sur le développement urbain. Les institutions de recherche, telles que le Centre africain des villes et l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne, peuvent exploiter les caractéristiques de Tamale pour une analyse approfondie. L'intégration de mesures socio-économiques dans les MOOC, en particulier dans les domaines du développement urbain durable et des espaces urbains habitables, peut répondre efficacement aux défis urbains urgents à Tamale, au Ghana et en Afrique. MOOC suivit: Introduction to new sanitation systems, economies and markets Previous Next

  • African Cities Insights I Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo : Des impacts durables sur la capitale de Madagascar

    < Back Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo : Des impacts durables sur la capitale de Madagascar Antananarivo, la capitale de Madagascar, avec ses 1,5 million d'habitants intra-muros et près de 2,5 millions en périphérie, est un paradoxe géographique. Le Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR), financé par la Banque Mondiale, vise à améliorer les conditions de vie dans les quartiers défavorisés. La réhabilitation du Canal C3, crucial pour la protection contre les inondations, est en cours, avec des travaux d'aménagement et d'assainissement. La réhabilitation des digues de l'Ikopa et de la Sisaony est proche de l'achèvement. Le projet englobe également des interventions à l'échelle des quartiers, des travaux urbains, et un appui institutionnel pour renforcer la gouvernance urbaine. Ces actions intégrées visent des impacts durables sur la vie des habitants d'Antananarivo. Antananarivo, la capitale de Madagascar, une ville historique et pleine de paradoxes. Située à une altitude moyenne de 1 280 m dans la région des hauts plateaux, l’agglomération est aujourd’hui la plus grande ville de Madagascar, dont le développement s’étend au-delà de sa limite administrative. Avec ses quelque 1,5 million d’habitants, Antananarivo intra-muros concentre plus d’un tiers de la population urbaine du pays, accusant ainsi une forte domination dans le réseau urbain. Avec sa périphérie, la capitale malgache compte près de 2,5 millions de personnes qui y vivent ou qui y travaillent au quotidien. Elle produit à elle seule près de la moitié du PIB du pays. La singularité d’Antananarivo vient aussi de sa géographie particulière. La ville est dominée par une colline de direction méridienne où se trouve le palais du Rova, ancienne résidence royale, qui domine à l’ouest la plaine du Betsimitatatra avec un escarpement abrupt de plus de deux cents mètres. Antananarivo entre la colline et la plaine A ces quartiers collinaires ou centraux, s’opposent ceux de la plaine, situés à l’ouest, dont la vaste zone aménagée dans les années soixante sur d’anciennes rizières abritant des bâtiments administratifs et la grande cité planifiée des 67 hectares. Cependant, avec la pression démographique conjuguée au poids important de l’exode rural les anciennes plaines rizicoles marquées de quelques noyaux d’habitations, sont rapidement devenues des quartiers très denses développés anarchiquement, et caractérisés par différentes formes de précarités (Anatihazo, Andavamamba, Ankasina…). C’est dans ces quartiers inondables et majoritairement précaires qu’œuvre le Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR). Sur sollicitation du Gouvernement Malagasy, la Banque Mondiale s’est engagée à appuyer le développement urbain intégré du Grand Antananarivo sur le long terme, dans le cadre d’une série de projets. PRODUIR étant le premier projet de la série, a bénéficié d’un financement IDA de 125 millions de dollars, dont l’exécution s’étalera jusqu’en 2025. Mis en œuvre sous tutelle du Ministère de l’Aménagement du Territoire et des Services Fonciers (MATSF), le projet vise de manière générale à améliorer les conditions de vie en milieu urbain et la résilience aux inondations des populations dans certains quartiers défavorisés du Grand Antananarivo. Le projet vise de manière générale à améliorer les conditions de vie en milieu urbain et la résilience aux inondations des populations dans certains quartiers défavorisés du Grand Antananarivo. Protéger Antananarivo et ses environs contre l’inondation Le Canal C3, comme principale axe d’intervention La réhabilitation du Canal C3 est une priorité pour la protection de la plaine d’Antananarivo contre les inondations pluviales. Celui-ci fait partie des trois principaux canaux de drainage des eaux pluviales de la plaine urbanisée d’Antananarivo. 48% des fonds sont destinés à la remise en état de fonctionnement des infrastructures hydrauliques, dont le canal C3 qui s’étale sur 12 km. Près de 115 000 m3 de boue de curage sont prévues être enlevées durant les travaux qui consistent également à la remise en état de cet ouvrage de drainage dans son état initial théorique à travers des curages et des renforcements de berges. L’aménagement d’un site de confinement des boues de curage ainsi que l’aménagement d’un site de réinstallation des populations affectées par le projet viendront aussi accompagner cet axe majeur du projet. L’assainissement et le curage du canal C3 sur une longueur de 12 km seront effectués à partir de février 2024 pour permettre aux eaux de pluies de s’écouler plus facilement et rapidement. En outre, le projet améliorera les quartiers traversés par le canal C3 avec la création de routes, de cheminements piétons le long du canal et de passerelles, l’installation d’équipements sanitaires, de lavoirs et de bornes fontaines ainsi que les emplacements pour bac de collecte des ordures ménagères. Ces travaux d’intérêts généraux réduiront sensiblement les inondations qui s’aggravent tous les ans dans les zones basses et auront des retombées multiples sur la santé, la mobilité et les activités économiques de la population concernée. La réhabilitation des digues, un avancement à grand pas Aujourd’hui, l’un des grands chantiers de PRODUIR est en passe d’être terminé : la réhabilitation de la digue de l’Ikopa et de la Sisaony, parmi les ouvrages majeurs de la protection de la plaine d’Antananarivo face aux inondations. En plus de ces actions, des travaux de confortement et de réhabilitation de quelques tronçons de digues d’une longueur totale de 1,3 km seront réalisées. Il s’agit notamment des digues endommagées durant les épisodes climatiques successifs de 2022, présentant un risque élevé pour l’ensemble de l’agglomération d’Antananarivo. L’ensemble de ces travaux, permettront de réduire considérablement les expositions des quartiers vulnérables et de la population urbaine, aux risques d’inondation récurrentes que subit la capitale de Madagascar. Les travaux de confortement de digues pour protéger la ville contre l’inondation 2023 Des interventions à l’échelle de quartier, pour transformer la vie de la communauté Le projet se focalise également à la structuration de divers quartiers de la capitale et de ses environs à travers des travaux urbains relatifs à l’amélioration de la mobilité et de l’accessibilité, de l’accès aux services d’assainissement de base, et de renforcement de la résilience (ruelles, bibliothèques, marchés, passerelles…). Ce, dans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants de la Ville des Mille (l’un des surnoms de la capitale), et d’insuffler une transformation et une restructuration du paysage urbain. Près de 500 infrastructures devraient être construites d’ici la fin du projet qui bénéficieront à un peu plus de 650 000 personnes. D’autres travaux de restructuration et de rénovation urbaine seront aussi identifiés et réalisés dans les prochaines phases du projet. Toutes ces infrastructures ont des finalités communes : contribuer au bien-être de la communauté, au désenclavement des quartiers et à l’amélioration des quartiers bien souvent précaires avec une très forte densité de population. Appuyer les institutions pour une gouvernance urbaine résiliente Dans une de ses sous-composantes, le PRODUIR appui le MATSF et les Communes concernées pour la réalisation d’une étude urbaine et sociale visant à doter la zone d’intervention d’un plan d’urbanisme de détail, qui sera l’outil de référence pour la définition des investissements dans la rénovation urbaine. Sur le plan institutionnel, plusieurs activités de renforcement de capacité sont également lancées pour améliorer la gouvernance urbaine, la gestion municipale et l’internalisation des recommandations des outils de planification, mais aussi pour améliorer les capacités des acteurs à répondre rapidement et efficacement à une situation d’urgence/crise notamment les cas de catastrophes. A travers ces interventions multiples et intégrées, le projet veut induire des impacts durables sur la capitale de Madagascar et ses habitants. Previous Next

  • AFRICAN CITIES ROUND TOUR | AIN website

    AFRICAN CITIES ROUND TOUR: A DOCUMENTARY SERIES THROUGH AFRICAN CITIES African cities are home to nearly half of Africa's population, and over the next 30 years, the continent's cities will be home to more than 950 million additional people. For example, Lagos, the capital of Nigeria and one of the fastest-growing cities in the world, will reach more than 32 million people by 2050. Yet the continent's cities and urban areas face major challenges: poverty, unemployment, substandard housing, and lack of basic services. However, African cities are also lands of beauty, diversity, and opportunity that can be enhanced through resilient and sustainable innovations. Indeed, building more sustainable and resilient African cities will enable changes in urban areas through concentrated economic activities, innovation, job creation, and empowerment; this will enable city dwellers to benefit from the potential of cities through social transformation, inclusion, and integration. African Cities Round Tour is a documentary series that gives voice to the continent's actors to draw a vision of more sustainable, resilient, and inclusive African cities, especially through the potential of innovation and technological development. Urban planners, architects, designers, artists, engineers, and ordinary city dwellers, the African cities round tour aims to take stock of the urban dynamics on the continent, while taking a forward-looking look at the African cities of tomorrow. FIRST DESTINATION: CAMEROON A Central African country with an estimated population of more than 25 million in 2019, Cameroon is one of the countries with the most important urban dynamics in the sub-region. This first documentary addresses the challenges of urbanization in Cameroon and the vision for more inclusive and sustainable cities. Through the eyes of many experts in urban planning, architecture, environment, urban policies, etc., this documentary analyzes the urban dynamics in the country and draws the fundamentals for building more resilient and sustainable urban settlements in Cameroon. Share

  • African Cities Insights I Le fonds rotatif : un outil communautaire de cofinancement pour le développement des villes

    < Back Le fonds rotatif : un outil communautaire de cofinancement pour le développement des villes Pauline Leporcq, Bénédicte Hinschberger, Bea Varnai Le fonds rotatif pour la rénovation urbaine est un mécanisme de financement solidaire et inclusif, créé dans l’objectif d’apporter des réponses à un double défi : les revenus limités et l’exclusion bancaire des populations vulnérables des villes sénégalaises d’une part, et d’autre part le déficit d’infrastructures urbaines résilientes, d’habitat digne et d’accès aux services essentiels auquel elles sont confrontées. Cet outil de financement - porté par la FSH et son ONG d’appui technique, urbaSEN - s’inspire de la tontine, caisse d’épargne solidaire traditionnelle, dans laquelle cotise un groupe de personnes issues le plus souvent du même quartier. Les montants épargnés sont confiés à tour de rôle à chacun des membres du groupe, permettant d’améliorer l’économie familiale ou de réaliser des projets spécifiques. Le remboursement des moyens financiers mis à disposition se fait selon les modalités accordés par le groupe. En focalisant ce mécanisme sur les besoins liés à l’habitat et au cadre de vie, le fonds rotatif permet depuis 2015 aux populations vulnérables de bénéficier de prêts pour la réhabilitation de leurs logements et de co-financer des aménagements urbains. Le fonds est géré par la Fédération Sénégalaise des Habitants (FSH), réunissant des groupements d’épargne communautaire qui portent des projets de sensibilisation, de communication et de formation sur le droit au logement et à l’amélioration du cadre de vie depuis 2014. Aujourd’hui, la FSH se déploie dans toute la banlieue de Dakar, dans les régions de Thiès (2019), Louga (2019), Ziguinchor (2022) et de Fatick (2024) et réunit près de 18 000 membres. Le fonds rotatif autonomise les municipalités et les habitants du Sénégal, favorise la collaboration et améliore l'accès au financement pour le développement local La commune de Djiddah Thiaroye Kao située dans la banlieue de Dakar est composée majoritairement de quartiers spontanés et abrite plus de 160 000 habitants. L’habitat y est principalement auto-construit de manière incrémentale, le plus souvent avec des matériaux de faible qualité et une absence d’encadrement de professionnels qualifiés. Étant l’une des plus densément peuplée du pays, la commune fait face à de nombreux défis sociaux, économiques et environnementaux. Le déficit d’infrastructures d’eau et d’assainissement conduit à des problèmes de santé, aggravés par de fortes inondations. Sensibilisation avec un groupe sénégalais, Bénédicte Hinschberger 2022 Dans le contexte d’inondations particulièrement dévastatrices de la fin des années 2000, les habitants s’organisent pour apporter des solutions aux problématiques liées à l’habitat et au cadre de vie. Cette dynamique, appuyée par des professionnels issus de l'aménagement, la mobilisation sociale et la planification urbaine, permet d’engager le processus de restructuration urbaine de la commune, et donne naissance à la Fédération Sénégalaise des Habitants en 2014. Dès le début, une attention particulière est portée à l’accès au financement pour réaliser des aménagements, ouvrages et activités de renforcement pour les membres de la Fédération. C’est ce qui amènera à la création du fonds rotatif. A la même période (2013), l’Etat sénégalais lance l’Acte III de la décentralisation, qui délègue aux communes la gestion, l’organisation et la planification de leurs territoires. Mais ce transfert de compétences ne s’accompagne pas des moyens nécessaires pour organiser techniquement et financièrement la structuration des services communaux. Déjà en grandes difficultés, les communes peinent à mettre en œuvre l’Acte III, et donc à offrir aux habitants des services et des infrastructures de qualité dont ils ont grandement besoin pour améliorer leur cadre de vie. Les ressources financières des communes proviennent principalement des fonds de l’Etat (fonds d’équipement des collectivités locales, et fonds de dotation) disponibles auprès du Trésor Public. Cependant, leur gestion est collective pour l’ensemble des communes, ce qui rend très inégale l'accès aux ressources et complique le processus de décaissement des sommes préalablement budgétisées par les communes. De fait, la réactivité et la capacité d'agir des communes pour répondre aux besoins des populations locales sont limitées. Les ressources communales sont également alimentées par différentes taxes, mais ceci reste de l’ordre du résiduel et ne permet pas d’assurer une bonne gestion organisationnelle interne de la commune avec un budget prévisionnel annuel structuré et le recrutement de ressources humaines sur le long terme. Ainsi, le développement du fonds rotatif s’inscrit dans le contexte général de précarité financière des communes sénégalaises et du difficile accès des populations vulnérables aux outils de financement traditionnels. Il démontre la pertinence d’outils de financement citoyen accessibles au plus grand nombre, pour pallier la difficulté à mobiliser des ressources publiques locales, résultat d’un cadre juridique et institutionnel inadapté aux besoins réels des autorités locales et de leurs habitants. Le fonds constitue ainsi un vecteur de collaboration entre les habitants et les communes à travers la mobilisation d'un apport financier des habitants aux projets locaux. Il contribue ainsi à légitimer leur place dans la définition et la mise en œuvre de projets d'aménagements et de quartiers. Le fonds rotatif au Sénégal permet la réhabilitation des logements et des infrastructures par la communauté, améliorant la collaboration locale et les projets de développement cofinancés Le mécanisme du fonds rotatif est adossé à un dispositif d’accompagnement technique qui garantit la qualité des travaux et sa bonne utilisation : des technicien.nes réalisent un diagnostic du logement/du quartier/des ouvrages à rénover et accompagnent le ménage dans le choix des artisans et le suivi des travaux à l’échelle de la parcelle et du quartier. En effet, le fonds permet de financer la réhabilitation de l’habitat, le développement d’activités génératrices de revenus (AGR) par les groupes d’habitant.es, et la co-conception et co-construction d’ouvrages semi-collectifs d’eau et d’assainissement (puisards partagés entre quelques familles, branchements AEP) et d’aménagements publics de plus grande ampleur (drains, regards, pavages drainants, bassins, tampons, espaces verts et d'infiltration des eaux de pluie, etc.) A l’échelle de la commune de DTK qui compte plus de 100 groupements membres de la FSH, soit environ 3 000 personnes fédérées, ce dispositif a permis la réhabilitation de 408 maisons et une cinquantaine de chantiers sont encore en cours auprès de différents bénéficiaires. De plus, à l’échelle du quartier, plusieurs ouvrages ont été réalisés dans une approche de co-conception entre les différentes parties prenantes (élus, points focaux de la commune, Office National de l’Assainissement (ONAS), techniciens, habitants). Au total - 3 arrêtoirs d’eau, 6 déversoirs raccordés au réseau existant, 445 mètres de canalisation, 6 regards circulaires, un caniveau superficiel muni d’un pavage drainant raccordé au système de drainage existant - ont été réalisés. Le total du budget des travaux de 35 605 962 CFA a été cofinancé par la commune (50 %), les habitants (5 %) et subventionné par le projet (45 %). Dans tout le Sénégal, ce sont plus de 1 000 maisons qui ont été réhabilitées, et près de 300 ouvrages communautaires. Le fonds rotatif autonomise les résidents, favorise le développement urbain participatif et inspire des initiatives similaires à travers l'Afrique de l'Ouest, renforçant la résilience et la collaboration Les ouvrages collectifs co-conçus et co-financés par les habitant.es traduisent concrètement dans l’espace public la portée du fonds rotatif en tant qu’outil de renforcement du pouvoir d’agir des habitant.es . Grâce à leur apport financier, ces dernier.es ne sont plus seulement bénéficiaires d’infrastructures réalisées par d’autres groupes d’acteurs, mais au cœur des processus de décision qui les définissent et les produisent. Les habitants participent au dialogue territorial qui permet de faire évoluer positivement et durablement la situation locale et les conditions de vie par un meilleur niveau d’équipement. De plus, la participation financière des habitant.es motive leur contribution à la bonne gestion et à la maintenance des ouvrages. Des modalités de gestion spécifiques sont ainsi définies pour chaque type d’ouvrage, impliquant les groupes d’habitants de la zone et visant à garantir leur pérennité. Bénéficiaire de la FSH Sénégal 2022 Crédit Equipe média urbaSEN Ces ouvrages mis en œuvre de manière participative sont le résultat d’une démarche intégrée - sociale, environnementale et financière - qui garantit leur réplicabilité à long terme. Celle-ci est accentuée par les activités de formation des artisans locaux qui sont mises en œuvre en lien avec les projets. Ces formations contribuent à une meilleure structuration du tissu économique local et à une amélioration de la qualité des ouvrages et des logements réalisés. Articulées à d’autres moyens de lutte contre les inondations (sensibilisation, messages d’information avant les pluies, réalisation d’ouvrages structurants de drainage par les acteurs publics), elles contribuent à augmenter effectivement la résilience des quartiers face au risque climatique. Récemment, cet outil de financement a inspiré d’autres fédérations d’habitants organisées dans la sous-région ouest-africaine. Des mécanismes similaires ont été développés au Burkina Faso (2021) et en Guinée Bissau (2023) et se déclinent selon les besoins et réalités locales. Actuellement, les représentants des fédérations de ces différents pays portent la volonté de se réunir en confédération sous-régionale avec leurs voisins afin de partager des savoirs, des outils et des méthodes innovantes de construction et de financement de la ville. Le fonds rotatif améliore les conditions de vie au Sénégal, en favorisant la finance communautaire et en favorisant la transparence entre les résidents et les autorités locales Par l’amélioration des conditions de vie d’environ 150 000 habitants du Sénégal, et 1 milliards de francs CFA de prêts accordés depuis 2015, le fonds rotatif a démontré sa pertinence en tant qu’outil financier pour l’amélioration du cadre de vie des populations défavorisées. Le portage “habitant” de l’outil et sa reconnaissance par les autorités locales assurent une appropriation forte et une démultiplication de son envergure grâce à la sensibilisation des habitants et la formation des communes dans l’élaboration de budgets participatifs pour appuyer ces dynamiques. L’ensemble de ces innovations renforcent la transparence et la confiance entre les acteurs publics locaux et les populations. Ainsi, le fonds rotatif s’inscrit comme un outil stratégique de plaidoyer pour la reconnaissance de la finance communautaire par les acteurs publics et les bailleurs internationaux et le renforcement de l’inclusion financière des populations. Previous Next

  • African Cities Lab Summit 2023 | AIN website

    < Back African Cities Lab Summit 2023 Workshop May 23, 2024 Marrakech, Morocco Deployment of digital technologies in African cities: emerging issues and policy recommendations for local governments The African Cities Lab Summit 2023 was co-organized by the African Cities Lab, the Center of Urban Systems at Mohammed 6 Polytechnic University in Morocco, and Sèmè City in Cotonou in May 2023. This initiative aimed to create a truly collective, international, and intergenerational platform, connected and open to the world, where all stakeholders in urban development could reflect on digital and smart cities as new models for African cities. The discussions addressed topics such as data governance, data-driven urban planning, and the impact of datafication on citizens’ quality of life. Within Mohammed VI Polytechnic University in Ben-Guerir, AIN conducted a workshop on the challenges of governance in African cities in the digital age. The objective was to explore the implications of the digital transition of African cities and to formulate recommendations for local governments. The discussions highlighted mechanisms to mitigate the negative effects of emerging technologies. Three main challenges were identified: the digital divide, risks related to personal data, and algorithmic biases, thus emphasizing the inequalities and concerns related to citizen protection in this context. The African Cities Lab Summit 2023 provided an innovative platform exploring the crucial role of data in urban development in Africa. By fostering collaboration between the public and private sectors, this summit contributed to defining innovative strategies to harness the potential of data and catalyze positive transformation in African cities. Following this event, a scientific article titled «Digital Revolution in African Cities: Exploring Governance Mechanisms to Mitigate Societal Impacts» was written and published. Read the full paper here Previous Next

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