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- African Cities Magazine 4 | AIN website
< Back African Cities Magazine 4 October 31, 2023 This fourth edition of the magazine focuses on "Urban Mobility in Africa," a critical theme for rapidly transforming African cities and regions. Through interviews, it explores electric mobility, digital technology, cycling, public transport planning, social inclusion, and innovation. Experts discuss the need for accessible electric mobility, the potential of digital technology, and the importance of sustainable mobility. It also covers urban planning innovations in Madagascar, the African Cities Lab platform, profiles Mariam Issoufou Kamara, explores African architecture and urban heritage, and showcases stunning murals across the continent. A rich resource for urban development enthusiasts. Special feature: Urban mobility in African cities Portrait: Mariam Issoufou Kamara, Founder and principal Architect at atelier masōmī As much as architecture is an important tool for good, the opposite is also true, particularly in Africa, where it has been a tool of subjugation. Innovative practices of urban transformation based on participation, collective making, digital technologies, dialogue, art, design English version Version française Previous Next
- News: Les lauréats du concours "visions urbaines africaines" de l'African Cities Lab sont connus
Le webinaire, construire un nouveau paradigme autour des villes africaines, était l’occasion de révéler les grands gagnants du concours de photographie et de vidéo organisé par l'African Cities Lab. < Back Les lauréats du concours "visions urbaines africaines" de l'African Cities Lab sont connus Le webinaire, construire un nouveau paradigme autour des villes africaines, était l’occasion de révéler les grands gagnants du concours de photographie et de vidéo organisé par l'African Cities Lab. Le 22 Fevrier 2024 le African Cities Lab a organisé un webinaire pour explorer un nouveau paradigme pour le développement urbain en Afrique. Avec 4 panelistes de haut niveau dont Nmadili Okwumabua, Issa Diabaté, Taman Mhoumadi et Mohamed Zoghlami les discussions ont permis de mettre en avant l'importance de l'intégration du secteur informel, la planification urbaine inclusive, le rôle de la jeunesse et la nécessité de repenser la gouvernance et l'éducation. Sous la modération de Leandry Jieutsa, les panelistes ont discuté de la nécessité de construire un nouveau paradigme en repensant la gouvernance urbaine pour une proximité accrue entre les citoyens et les autorités, en restructurant les curriculums éducatifs pour répondre aux besoins réels du continent, et en exploitant le potentiel des industries culturelles créatives. Ils ont appelé à une approche inclusive et durable de la planification urbaine, mettant l'accent sur l'importance de reconnaître les savoirs locaux et de favoriser l'engagement communautaire. Le webinaire était également l’occasion de présenter les lauréats du concours "Visions urbaines africaines" , mettant en lumière le lien entre les MOOC suivis sur la plateforme de l'African City Lab et les créations des participants. Les lauréats ont été récompensés pour leurs contributions créatives à la compréhension et à la représentation des défis et des opportunités urbaines en Afrique. Pourquoi un nouveau paradigme ? L’informel fait partie intégrante des villes africaines Taman Mhoumadi a ouvert la discussion en mettant en lumière l'importance du secteur informel en Afrique, notant que plus de 80% des emplois se trouvent dans ce secteur, qui s'est avéré durable au fil des ans. Elle a plaidé en faveur de l'intégration des méthodes du secteur informel pour garantir aux travailleurs l'accès à la protection sociale et à la sécurité financière. Elle est contre les efforts visant à éliminer ou à contrôler strictement le secteur informel, mettant en avant son rôle fondamental dans les villes et les économies africaines. Au lieu de cela, elle propose d'investir dans le secteur et de le soutenir pour faciliter sa formalisation, permettant aux travailleurs d'accéder à des avantages tels que la protection sociale. Il est ainsi pour elle important de comprendre les dynamiques internes du secteur informel pour développer des stratégies efficaces de sa formalisation, reconnaissant les efforts continus déployés par des organisations telles que l'Organisation internationale du travail à cet égard. Issa Diabaté partage cette perspective en soulignant l'importance de restructurer et d'intégrer l'économie informelle dans le cadre de l'urbanisme en Afrique. Il a souligné que cette approche n'est pas une question de faire sans, mais plutôt de fournir des aspects de protection sociale. Issa a également mis en lumière le défi de l'urbanisme hérité qui n'est pas toujours adapté aux environnements culturels africains. Il a discuté des différences entre l'urbanisme traditionnel et classique, en illustrant des exemples de villes africaines où l'urbanisme informel émerge et interagit avec les structures urbaines existantes. Planifier les villes africaines pour tous Nmadili Okwumabua a mis en avant l'imposition d'idéologies étrangères en matière d'urbanisme et la séparation résultante des classes socio-économiques, affectant le transport et la cohésion communautaire. Nmadili a plaidé en faveur d'une planification urbaine respectant la culture africaine, les traditions et la vie communautaire, en soulignant la nécessité d'une conception inclusive tenant compte des réalités de tous les résidents, et pas seulement des riches. Elle a partagé une anecdote personnelle sur le logement abordable pour souligner l'importance de comprendre les expériences vécues de tous les citoyens. En fin de compte, elle a appelé à un mélange de réalités africaines et de planification urbaine moderne pour créer des villes répondant aux besoins de chacun et favorisant l'équité sociale et la cohésion. Une jeunesse africaine décomplexée et digitale Pour Mohamed Zoglhami la jeunesse africaine a un rôle fondamental dans la fabrication de l'avenir urbain, soulignant leur décomplexité, leur digitalisation et leur rôle crucial en tant que force de proposition dans la réinvention des villes africaines. En tant que spécialiste des industries créatives numériques, Mohamed met en avant l'appropriation par cette jeunesse des technologies numériques et des imaginaires scientifiques pour projeter des visions innovantes de la ville. Il souligne également la solidarité et l'innovation dont ont fait preuve les jeunes pendant la pandémie de COVID-19, affirmant que leur créativité et leur agilité sont des atouts majeurs pour l'avenir de l'urbanisme en Afrique. Enfin, Mohamed évoque l'émergence d'incubateurs et d'initiatives publiques visant à soutenir l'innovation et la créativité des jeunes africains, soulignant le potentiel transformateur de ces industries créatives pour résoudre les problèmes urbains actuels. Comment construire ce nouveau paradigme ? Repenser la gouvernance urbaine en misant sur la proximité Les environnements ruraux sont souvent caractérisés par une gouvernance de proximité, où les habitants ont un lien direct avec leurs dirigeants, favorisant un comportement responsable et une forte implication dans la vie communautaire. En revanche, en milieu urbain, la gouvernance est souvent plus distante, ce qui peut entraîner un sentiment de déconnexion sociale et une dépendance accrue aux ressources financières. Issa met ainsi en avant la durabilité des modes de vie ruraux, où les habitants sont souvent autonomes dans leur subsistance et adoptent des pratiques respectueuses de l'environnement. Face à l'urbanisation croissante et aux défis socio-économiques, Issa appelle à repenser l'urbanisme et la gouvernance urbaine en rétablissant des liens de proximité entre les citoyens et les autorités, afin de créer des environnements urbains durables et inclusifs. Restructurer les curriculums pour répondre aux besoins réels du continent Lors de son intervention, Nmadili évoque les conséquences de la colonisation sur l'éducation en Afrique, soulignant que malgré l'indépendance, les pays africains ne contrôlent pas totalement leurs ressources ni leur développement. Elle met en lumière le décalage entre les curriculums enseignés et les besoins réels du continent, notamment en termes d'emploi. Elle plaide pour une réorientation de l'éducation afin de former des professionnels capables de répondre aux défis locaux. Nmadili insiste sur la nécessité de reconnaître et de valoriser les savoirs locaux, ainsi que sur l'importance de la communauté dans la résolution des problèmes. Elle appelle à repenser les modèles économiques pour construire des solutions adaptées aux réalités africaines. Exploiter le potentiel des industries culturelles créatives Pour Mohamed il est crucial de maîtriser le récit des villes africaines dans un contexte de mondialisation culturelle. Il a abordé l'attractivité des villes et leur soft power, mettant en lumière le rôle des industries culturelles et créatives dans ce processus. Mohamed a partagé des initiatives concrètes, telles que la création du premier metaverse africain, pour changer la perception de l'Afrique à l'échelle mondiale. Il a également présenté des projets innovants, comme les jumeaux numériques pour la modélisation urbaine, soulignant l'importance de l'engagement de la jeunesse africaine dans ces efforts. Taman rajoute l'importance de catalyser l'ingéniosité et la créativité des acteurs de la fabrique urbaine en Afrique. Elle a mis en avant l'utilisation de différentes formes d'art et de culture pour réaffirmer la narration propre à l'Afrique, tout en explorant des technologies ancestrales efficaces souvent perçues à tort comme obsolètes. Elle a également abordé le potentiel des solutions climatiques pour créer des emplois, soulignant la nécessité de sensibiliser les citoyens, développer un esprit entrepreneurial et fournir des connaissances techniques et administratives pour soutenir le développement durable et la croissance économique en Afrique. Issa a clôturé la discussion en soulignat l'importance de considérer la construction urbaine de manière globale, en mettant l'accent sur l'innovation et la transformation. Il a abordé la nécessité de repenser l'utilisation des matériaux locaux et de développer un lien industriel pour promouvoir des pratiques de construction durables. Issa a également plaidé en faveur d'une approche systémique plutôt que centrée sur les matériaux, mettant en avant l'importance de l'intégration des divers domaines de la vie urbaine, tels que la santé, l'alimentation et la construction. Il a souligné l'importance du récit dans l'orientation des politiques urbaines et a proposé une réflexion sur la notion de développement basée sur des critères locaux plutôt que sur des indicateurs occidentaux tels que le PIB. Enfin, Issa a évoqué un projet visant à reconstruire la ville à partir de ses fondamentaux, plutôt que d'imposer des modèles exogènes, soulignant ainsi la nécessité de repenser la planification urbaine à la lumière des enseignements tirés de la pandémie de COVID-19. Concours visions urbaines africaines Durant la deuxième partie du webinaire, Virginie Torrens a présenté l' l'African City Lab, lancée par six universités partenaires. Cette initiative vise à promouvoir le développement urbain en Afrique à travers une plateforme de formation en ligne offrant des cours gratuits sur divers aspects du développement urbain. Ces cours, développés par des spécialistes, abordent huit thématiques principales liées au développement urbain en Afrique. Depuis son lancement en octobre 2022, la plateforme compte actuellement 15 MOOC disponibles, avec l'objectif d'en proposer une vingtaine d'ici avril. En plus des cours en ligne, l'African City Lab organise diverses activités telles que des formations continues, des forums, des webinaires et des masterclasses. L'initiative vise également à créer une communauté d'apprenants et d'ambassadeurs, ainsi qu'à étendre son réseau de partenariats avec d'autres universités et institutions pour héberger davantage de contenu pertinent sur sa plateforme. Le webinaire a également été l’occasion de présenter les lauréats du concours “visions urbaines africaines”, un concours de photographie et de vidéos urbaines. Il met en lumière le lien entre les MOOC suivis sur la plateforme et les créations des participants. Catégorie photographie urbaine Premier prix: Léo Brenet Titre de l’œuvre: La dernière maille du filet "La dernière maille du filet" met en scène l'une des principales problématiques des villes africaines : la gestion des déchets. A la confluence du fleuve Sénégal et du Gorgol à Kaédi en période de crue, les eaux drainent les déchets amoncelés pendant plusieurs mois sur les berges qui viennent remplir les filets des pêcheurs de la ville qui s'improvisent alors, malgré eux, comme le dernier maillon d'un service informel de ramassage des déchets urbains. Les réflexions autour de la mise en place d'un service de gestion des déchets formel à Kaédi se sont multipliées ces dernières années sans jamais atteindre les résultats escomptés. Pourtant, une multitude d'acteurs informels oeuvrent chaque jour dans la ville pour l'enlèvement des déchets ménagers mais ne sont jamais intégrés aux projets communaux. MOOC suivit: La fabrique urbaine collective : idées et outils pour co-produire les villes africaines Deuxième prix: Babacar Diouf Titre de l’œuvre: La station du BRT et ses voies réservées Cette image est choisie parce qu'elle symbolise l'un des derniers projets phares du Gouvernement du Sénégal pour apporter un début de solution au problème de la mobilité urbaine de la capitale. C'est un projet de transport collectif structurant avec des bus 100% électriques qui desservent 14 communes avec 23 stations dont celle de Papa Gueye Fall que j'ai choisie pour ce concours d'images. Avec un gain de temps de 45mn entre la banlieue de Guédiawaye et le centre ville, ce système de transport ultra moderne peut faire voyager 300000 passagers/jour. Il s'agit donc d'un projet qui vient à son heure afin de hisser Dakar au même niveau que les grands centres urbains d'Afrique et de la sous-région. MOOC suivit: Articulation urbanisme - Mobilité pour une ville soutenable Catégorie Vidéo créative Premier prix: Michaela Solnicka Titre de l’œuvre: Tournettes La vidéo choisie parce qu'elle constitue une approche originale d'un mobilier urbain alternatif, d'une chaise tournante, d'ombres mobiles, de structures permanentes ludiques pas nécessairement considérées comme des terrains de jeux, destinées à tous sans distinction d'âge ou de classe sociale. Cela fonctionne bien et il a été installé pour renforcer la confiance au sein de la communauté. Un endroit pour se rapprocher sans aucun but commercial. MOOC La fabrique urbaine collective : idées et outils pour co-produire les villes africaines Deuxième prix: Hardi Salifu Titre de l’œuvre: The Tamale Urban Eye L'Œil de Tamale dévoile le charme unique de la capitale depuis une perspective aérienne. Tamale, qui s'étend sur 922 kilomètres carrés, est l'une des plus grandes métropoles du Ghana et connaît une croissance rapide dans la ceinture de savane guinéenne. Avec une population de 374 744 habitants et un taux de croissance de 3,6 %, Tamale est un point focal pour les cours en ligne ouverts et massifs (MOOC) sur le développement urbain. Les institutions de recherche, telles que le Centre africain des villes et l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne, peuvent exploiter les caractéristiques de Tamale pour une analyse approfondie. L'intégration de mesures socio-économiques dans les MOOC, en particulier dans les domaines du développement urbain durable et des espaces urbains habitables, peut répondre efficacement aux défis urbains urgents à Tamale, au Ghana et en Afrique. MOOC suivit: Introduction to new sanitation systems, economies and markets Previous Next
- African Cities Insights I Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo : Des impacts durables sur la capitale de Madagascar
< Back Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo : Des impacts durables sur la capitale de Madagascar Antananarivo, la capitale de Madagascar, avec ses 1,5 million d'habitants intra-muros et près de 2,5 millions en périphérie, est un paradoxe géographique. Le Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR), financé par la Banque Mondiale, vise à améliorer les conditions de vie dans les quartiers défavorisés. La réhabilitation du Canal C3, crucial pour la protection contre les inondations, est en cours, avec des travaux d'aménagement et d'assainissement. La réhabilitation des digues de l'Ikopa et de la Sisaony est proche de l'achèvement. Le projet englobe également des interventions à l'échelle des quartiers, des travaux urbains, et un appui institutionnel pour renforcer la gouvernance urbaine. Ces actions intégrées visent des impacts durables sur la vie des habitants d'Antananarivo. Antananarivo, la capitale de Madagascar, une ville historique et pleine de paradoxes. Située à une altitude moyenne de 1 280 m dans la région des hauts plateaux, l’agglomération est aujourd’hui la plus grande ville de Madagascar, dont le développement s’étend au-delà de sa limite administrative. Avec ses quelque 1,5 million d’habitants, Antananarivo intra-muros concentre plus d’un tiers de la population urbaine du pays, accusant ainsi une forte domination dans le réseau urbain. Avec sa périphérie, la capitale malgache compte près de 2,5 millions de personnes qui y vivent ou qui y travaillent au quotidien. Elle produit à elle seule près de la moitié du PIB du pays. La singularité d’Antananarivo vient aussi de sa géographie particulière. La ville est dominée par une colline de direction méridienne où se trouve le palais du Rova, ancienne résidence royale, qui domine à l’ouest la plaine du Betsimitatatra avec un escarpement abrupt de plus de deux cents mètres. Antananarivo entre la colline et la plaine A ces quartiers collinaires ou centraux, s’opposent ceux de la plaine, situés à l’ouest, dont la vaste zone aménagée dans les années soixante sur d’anciennes rizières abritant des bâtiments administratifs et la grande cité planifiée des 67 hectares. Cependant, avec la pression démographique conjuguée au poids important de l’exode rural les anciennes plaines rizicoles marquées de quelques noyaux d’habitations, sont rapidement devenues des quartiers très denses développés anarchiquement, et caractérisés par différentes formes de précarités (Anatihazo, Andavamamba, Ankasina…). C’est dans ces quartiers inondables et majoritairement précaires qu’œuvre le Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR). Sur sollicitation du Gouvernement Malagasy, la Banque Mondiale s’est engagée à appuyer le développement urbain intégré du Grand Antananarivo sur le long terme, dans le cadre d’une série de projets. PRODUIR étant le premier projet de la série, a bénéficié d’un financement IDA de 125 millions de dollars, dont l’exécution s’étalera jusqu’en 2025. Mis en œuvre sous tutelle du Ministère de l’Aménagement du Territoire et des Services Fonciers (MATSF), le projet vise de manière générale à améliorer les conditions de vie en milieu urbain et la résilience aux inondations des populations dans certains quartiers défavorisés du Grand Antananarivo. Le projet vise de manière générale à améliorer les conditions de vie en milieu urbain et la résilience aux inondations des populations dans certains quartiers défavorisés du Grand Antananarivo. Protéger Antananarivo et ses environs contre l’inondation Le Canal C3, comme principale axe d’intervention La réhabilitation du Canal C3 est une priorité pour la protection de la plaine d’Antananarivo contre les inondations pluviales. Celui-ci fait partie des trois principaux canaux de drainage des eaux pluviales de la plaine urbanisée d’Antananarivo. 48% des fonds sont destinés à la remise en état de fonctionnement des infrastructures hydrauliques, dont le canal C3 qui s’étale sur 12 km. Près de 115 000 m3 de boue de curage sont prévues être enlevées durant les travaux qui consistent également à la remise en état de cet ouvrage de drainage dans son état initial théorique à travers des curages et des renforcements de berges. L’aménagement d’un site de confinement des boues de curage ainsi que l’aménagement d’un site de réinstallation des populations affectées par le projet viendront aussi accompagner cet axe majeur du projet. L’assainissement et le curage du canal C3 sur une longueur de 12 km seront effectués à partir de février 2024 pour permettre aux eaux de pluies de s’écouler plus facilement et rapidement. En outre, le projet améliorera les quartiers traversés par le canal C3 avec la création de routes, de cheminements piétons le long du canal et de passerelles, l’installation d’équipements sanitaires, de lavoirs et de bornes fontaines ainsi que les emplacements pour bac de collecte des ordures ménagères. Ces travaux d’intérêts généraux réduiront sensiblement les inondations qui s’aggravent tous les ans dans les zones basses et auront des retombées multiples sur la santé, la mobilité et les activités économiques de la population concernée. La réhabilitation des digues, un avancement à grand pas Aujourd’hui, l’un des grands chantiers de PRODUIR est en passe d’être terminé : la réhabilitation de la digue de l’Ikopa et de la Sisaony, parmi les ouvrages majeurs de la protection de la plaine d’Antananarivo face aux inondations. En plus de ces actions, des travaux de confortement et de réhabilitation de quelques tronçons de digues d’une longueur totale de 1,3 km seront réalisées. Il s’agit notamment des digues endommagées durant les épisodes climatiques successifs de 2022, présentant un risque élevé pour l’ensemble de l’agglomération d’Antananarivo. L’ensemble de ces travaux, permettront de réduire considérablement les expositions des quartiers vulnérables et de la population urbaine, aux risques d’inondation récurrentes que subit la capitale de Madagascar. Les travaux de confortement de digues pour protéger la ville contre l’inondation 2023 Des interventions à l’échelle de quartier, pour transformer la vie de la communauté Le projet se focalise également à la structuration de divers quartiers de la capitale et de ses environs à travers des travaux urbains relatifs à l’amélioration de la mobilité et de l’accessibilité, de l’accès aux services d’assainissement de base, et de renforcement de la résilience (ruelles, bibliothèques, marchés, passerelles…). Ce, dans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants de la Ville des Mille (l’un des surnoms de la capitale), et d’insuffler une transformation et une restructuration du paysage urbain. Près de 500 infrastructures devraient être construites d’ici la fin du projet qui bénéficieront à un peu plus de 650 000 personnes. D’autres travaux de restructuration et de rénovation urbaine seront aussi identifiés et réalisés dans les prochaines phases du projet. Toutes ces infrastructures ont des finalités communes : contribuer au bien-être de la communauté, au désenclavement des quartiers et à l’amélioration des quartiers bien souvent précaires avec une très forte densité de population. Appuyer les institutions pour une gouvernance urbaine résiliente Dans une de ses sous-composantes, le PRODUIR appui le MATSF et les Communes concernées pour la réalisation d’une étude urbaine et sociale visant à doter la zone d’intervention d’un plan d’urbanisme de détail, qui sera l’outil de référence pour la définition des investissements dans la rénovation urbaine. Sur le plan institutionnel, plusieurs activités de renforcement de capacité sont également lancées pour améliorer la gouvernance urbaine, la gestion municipale et l’internalisation des recommandations des outils de planification, mais aussi pour améliorer les capacités des acteurs à répondre rapidement et efficacement à une situation d’urgence/crise notamment les cas de catastrophes. A travers ces interventions multiples et intégrées, le projet veut induire des impacts durables sur la capitale de Madagascar et ses habitants. Previous Next
- AFRICAN CITIES ROUND TOUR | AIN website
AFRICAN CITIES ROUND TOUR: A DOCUMENTARY SERIES THROUGH AFRICAN CITIES African cities are home to nearly half of Africa's population, and over the next 30 years, the continent's cities will be home to more than 950 million additional people. For example, Lagos, the capital of Nigeria and one of the fastest-growing cities in the world, will reach more than 32 million people by 2050. Yet the continent's cities and urban areas face major challenges: poverty, unemployment, substandard housing, and lack of basic services. However, African cities are also lands of beauty, diversity, and opportunity that can be enhanced through resilient and sustainable innovations. Indeed, building more sustainable and resilient African cities will enable changes in urban areas through concentrated economic activities, innovation, job creation, and empowerment; this will enable city dwellers to benefit from the potential of cities through social transformation, inclusion, and integration. African Cities Round Tour is a documentary series that gives voice to the continent's actors to draw a vision of more sustainable, resilient, and inclusive African cities, especially through the potential of innovation and technological development. Urban planners, architects, designers, artists, engineers, and ordinary city dwellers, the African cities round tour aims to take stock of the urban dynamics on the continent, while taking a forward-looking look at the African cities of tomorrow. FIRST DESTINATION: CAMEROON A Central African country with an estimated population of more than 25 million in 2019, Cameroon is one of the countries with the most important urban dynamics in the sub-region. This first documentary addresses the challenges of urbanization in Cameroon and the vision for more inclusive and sustainable cities. Through the eyes of many experts in urban planning, architecture, environment, urban policies, etc., this documentary analyzes the urban dynamics in the country and draws the fundamentals for building more resilient and sustainable urban settlements in Cameroon. Share
- African Cities Insights I Le fonds rotatif : un outil communautaire de cofinancement pour le développement des villes
< Back Le fonds rotatif : un outil communautaire de cofinancement pour le développement des villes Pauline Leporcq, Bénédicte Hinschberger, Bea Varnai Le fonds rotatif pour la rénovation urbaine est un mécanisme de financement solidaire et inclusif, créé dans l’objectif d’apporter des réponses à un double défi : les revenus limités et l’exclusion bancaire des populations vulnérables des villes sénégalaises d’une part, et d’autre part le déficit d’infrastructures urbaines résilientes, d’habitat digne et d’accès aux services essentiels auquel elles sont confrontées. Cet outil de financement - porté par la FSH et son ONG d’appui technique, urbaSEN - s’inspire de la tontine, caisse d’épargne solidaire traditionnelle, dans laquelle cotise un groupe de personnes issues le plus souvent du même quartier. Les montants épargnés sont confiés à tour de rôle à chacun des membres du groupe, permettant d’améliorer l’économie familiale ou de réaliser des projets spécifiques. Le remboursement des moyens financiers mis à disposition se fait selon les modalités accordés par le groupe. En focalisant ce mécanisme sur les besoins liés à l’habitat et au cadre de vie, le fonds rotatif permet depuis 2015 aux populations vulnérables de bénéficier de prêts pour la réhabilitation de leurs logements et de co-financer des aménagements urbains. Le fonds est géré par la Fédération Sénégalaise des Habitants (FSH), réunissant des groupements d’épargne communautaire qui portent des projets de sensibilisation, de communication et de formation sur le droit au logement et à l’amélioration du cadre de vie depuis 2014. Aujourd’hui, la FSH se déploie dans toute la banlieue de Dakar, dans les régions de Thiès (2019), Louga (2019), Ziguinchor (2022) et de Fatick (2024) et réunit près de 18 000 membres. Le fonds rotatif autonomise les municipalités et les habitants du Sénégal, favorise la collaboration et améliore l'accès au financement pour le développement local La commune de Djiddah Thiaroye Kao située dans la banlieue de Dakar est composée majoritairement de quartiers spontanés et abrite plus de 160 000 habitants. L’habitat y est principalement auto-construit de manière incrémentale, le plus souvent avec des matériaux de faible qualité et une absence d’encadrement de professionnels qualifiés. Étant l’une des plus densément peuplée du pays, la commune fait face à de nombreux défis sociaux, économiques et environnementaux. Le déficit d’infrastructures d’eau et d’assainissement conduit à des problèmes de santé, aggravés par de fortes inondations. Sensibilisation avec un groupe sénégalais, Bénédicte Hinschberger 2022 Dans le contexte d’inondations particulièrement dévastatrices de la fin des années 2000, les habitants s’organisent pour apporter des solutions aux problématiques liées à l’habitat et au cadre de vie. Cette dynamique, appuyée par des professionnels issus de l'aménagement, la mobilisation sociale et la planification urbaine, permet d’engager le processus de restructuration urbaine de la commune, et donne naissance à la Fédération Sénégalaise des Habitants en 2014. Dès le début, une attention particulière est portée à l’accès au financement pour réaliser des aménagements, ouvrages et activités de renforcement pour les membres de la Fédération. C’est ce qui amènera à la création du fonds rotatif. A la même période (2013), l’Etat sénégalais lance l’Acte III de la décentralisation, qui délègue aux communes la gestion, l’organisation et la planification de leurs territoires. Mais ce transfert de compétences ne s’accompagne pas des moyens nécessaires pour organiser techniquement et financièrement la structuration des services communaux. Déjà en grandes difficultés, les communes peinent à mettre en œuvre l’Acte III, et donc à offrir aux habitants des services et des infrastructures de qualité dont ils ont grandement besoin pour améliorer leur cadre de vie. Les ressources financières des communes proviennent principalement des fonds de l’Etat (fonds d’équipement des collectivités locales, et fonds de dotation) disponibles auprès du Trésor Public. Cependant, leur gestion est collective pour l’ensemble des communes, ce qui rend très inégale l'accès aux ressources et complique le processus de décaissement des sommes préalablement budgétisées par les communes. De fait, la réactivité et la capacité d'agir des communes pour répondre aux besoins des populations locales sont limitées. Les ressources communales sont également alimentées par différentes taxes, mais ceci reste de l’ordre du résiduel et ne permet pas d’assurer une bonne gestion organisationnelle interne de la commune avec un budget prévisionnel annuel structuré et le recrutement de ressources humaines sur le long terme. Ainsi, le développement du fonds rotatif s’inscrit dans le contexte général de précarité financière des communes sénégalaises et du difficile accès des populations vulnérables aux outils de financement traditionnels. Il démontre la pertinence d’outils de financement citoyen accessibles au plus grand nombre, pour pallier la difficulté à mobiliser des ressources publiques locales, résultat d’un cadre juridique et institutionnel inadapté aux besoins réels des autorités locales et de leurs habitants. Le fonds constitue ainsi un vecteur de collaboration entre les habitants et les communes à travers la mobilisation d'un apport financier des habitants aux projets locaux. Il contribue ainsi à légitimer leur place dans la définition et la mise en œuvre de projets d'aménagements et de quartiers. Le fonds rotatif au Sénégal permet la réhabilitation des logements et des infrastructures par la communauté, améliorant la collaboration locale et les projets de développement cofinancés Le mécanisme du fonds rotatif est adossé à un dispositif d’accompagnement technique qui garantit la qualité des travaux et sa bonne utilisation : des technicien.nes réalisent un diagnostic du logement/du quartier/des ouvrages à rénover et accompagnent le ménage dans le choix des artisans et le suivi des travaux à l’échelle de la parcelle et du quartier. En effet, le fonds permet de financer la réhabilitation de l’habitat, le développement d’activités génératrices de revenus (AGR) par les groupes d’habitant.es, et la co-conception et co-construction d’ouvrages semi-collectifs d’eau et d’assainissement (puisards partagés entre quelques familles, branchements AEP) et d’aménagements publics de plus grande ampleur (drains, regards, pavages drainants, bassins, tampons, espaces verts et d'infiltration des eaux de pluie, etc.) A l’échelle de la commune de DTK qui compte plus de 100 groupements membres de la FSH, soit environ 3 000 personnes fédérées, ce dispositif a permis la réhabilitation de 408 maisons et une cinquantaine de chantiers sont encore en cours auprès de différents bénéficiaires. De plus, à l’échelle du quartier, plusieurs ouvrages ont été réalisés dans une approche de co-conception entre les différentes parties prenantes (élus, points focaux de la commune, Office National de l’Assainissement (ONAS), techniciens, habitants). Au total - 3 arrêtoirs d’eau, 6 déversoirs raccordés au réseau existant, 445 mètres de canalisation, 6 regards circulaires, un caniveau superficiel muni d’un pavage drainant raccordé au système de drainage existant - ont été réalisés. Le total du budget des travaux de 35 605 962 CFA a été cofinancé par la commune (50 %), les habitants (5 %) et subventionné par le projet (45 %). Dans tout le Sénégal, ce sont plus de 1 000 maisons qui ont été réhabilitées, et près de 300 ouvrages communautaires. Le fonds rotatif autonomise les résidents, favorise le développement urbain participatif et inspire des initiatives similaires à travers l'Afrique de l'Ouest, renforçant la résilience et la collaboration Les ouvrages collectifs co-conçus et co-financés par les habitant.es traduisent concrètement dans l’espace public la portée du fonds rotatif en tant qu’outil de renforcement du pouvoir d’agir des habitant.es . Grâce à leur apport financier, ces dernier.es ne sont plus seulement bénéficiaires d’infrastructures réalisées par d’autres groupes d’acteurs, mais au cœur des processus de décision qui les définissent et les produisent. Les habitants participent au dialogue territorial qui permet de faire évoluer positivement et durablement la situation locale et les conditions de vie par un meilleur niveau d’équipement. De plus, la participation financière des habitant.es motive leur contribution à la bonne gestion et à la maintenance des ouvrages. Des modalités de gestion spécifiques sont ainsi définies pour chaque type d’ouvrage, impliquant les groupes d’habitants de la zone et visant à garantir leur pérennité. Bénéficiaire de la FSH Sénégal 2022 Crédit Equipe média urbaSEN Ces ouvrages mis en œuvre de manière participative sont le résultat d’une démarche intégrée - sociale, environnementale et financière - qui garantit leur réplicabilité à long terme. Celle-ci est accentuée par les activités de formation des artisans locaux qui sont mises en œuvre en lien avec les projets. Ces formations contribuent à une meilleure structuration du tissu économique local et à une amélioration de la qualité des ouvrages et des logements réalisés. Articulées à d’autres moyens de lutte contre les inondations (sensibilisation, messages d’information avant les pluies, réalisation d’ouvrages structurants de drainage par les acteurs publics), elles contribuent à augmenter effectivement la résilience des quartiers face au risque climatique. Récemment, cet outil de financement a inspiré d’autres fédérations d’habitants organisées dans la sous-région ouest-africaine. Des mécanismes similaires ont été développés au Burkina Faso (2021) et en Guinée Bissau (2023) et se déclinent selon les besoins et réalités locales. Actuellement, les représentants des fédérations de ces différents pays portent la volonté de se réunir en confédération sous-régionale avec leurs voisins afin de partager des savoirs, des outils et des méthodes innovantes de construction et de financement de la ville. Le fonds rotatif améliore les conditions de vie au Sénégal, en favorisant la finance communautaire et en favorisant la transparence entre les résidents et les autorités locales Par l’amélioration des conditions de vie d’environ 150 000 habitants du Sénégal, et 1 milliards de francs CFA de prêts accordés depuis 2015, le fonds rotatif a démontré sa pertinence en tant qu’outil financier pour l’amélioration du cadre de vie des populations défavorisées. Le portage “habitant” de l’outil et sa reconnaissance par les autorités locales assurent une appropriation forte et une démultiplication de son envergure grâce à la sensibilisation des habitants et la formation des communes dans l’élaboration de budgets participatifs pour appuyer ces dynamiques. L’ensemble de ces innovations renforcent la transparence et la confiance entre les acteurs publics locaux et les populations. Ainsi, le fonds rotatif s’inscrit comme un outil stratégique de plaidoyer pour la reconnaissance de la finance communautaire par les acteurs publics et les bailleurs internationaux et le renforcement de l’inclusion financière des populations. Previous Next
- African Cities Lab Summit 2023 | AIN website
< Back African Cities Lab Summit 2023 Workshop May 23, 2024 Marrakech, Morocco Deployment of digital technologies in African cities: emerging issues and policy recommendations for local governments The African Cities Lab Summit 2023 was co-organized by the African Cities Lab, the Center of Urban Systems at Mohammed 6 Polytechnic University in Morocco, and Sèmè City in Cotonou in May 2023. This initiative aimed to create a truly collective, international, and intergenerational platform, connected and open to the world, where all stakeholders in urban development could reflect on digital and smart cities as new models for African cities. The discussions addressed topics such as data governance, data-driven urban planning, and the impact of datafication on citizens’ quality of life. Within Mohammed VI Polytechnic University in Ben-Guerir, AIN conducted a workshop on the challenges of governance in African cities in the digital age. The objective was to explore the implications of the digital transition of African cities and to formulate recommendations for local governments. The discussions highlighted mechanisms to mitigate the negative effects of emerging technologies. Three main challenges were identified: the digital divide, risks related to personal data, and algorithmic biases, thus emphasizing the inequalities and concerns related to citizen protection in this context. The African Cities Lab Summit 2023 provided an innovative platform exploring the crucial role of data in urban development in Africa. By fostering collaboration between the public and private sectors, this summit contributed to defining innovative strategies to harness the potential of data and catalyze positive transformation in African cities. Following this event, a scientific article titled «Digital Revolution in African Cities: Exploring Governance Mechanisms to Mitigate Societal Impacts» was written and published. Read the full paper here Previous Next
- Africityshoot: Kinshasa-DRC
Kinshasa is the largest city and capital of the Democratic Republic of the Congo. It lies about 320 miles from the Atlantic Ocean on the south bank of the Congo River. With a population of more than 20 million inhabitants, Kinshasa is one of the largest cities in sub-Saharan Africa. The city's inhabitants are popularly known as Kinois. These few snapshots present the architectural landscape of the city. Kinshasa-DRC Kinshasa is the largest city and capital of the Democratic Republic of the Congo. It lies about 320 miles from the Atlantic Ocean on the south bank of the Congo River. With a population of more than 20 million inhabitants, Kinshasa is one of the largest cities in sub-Saharan Africa. The city's inhabitants are popularly known as Kinois. These few snapshots present the architectural landscape of the city.
- Africityshoot: Lubumbashi-DRC
Lubumbashi is the second-largest city in the Democratic Republic of the Congo, located in the country's southeasternmost part, along the border with Zambia. Discover through this series all the energy and beauty of this city of more than 2 million inhabitants, with a rich history and an impressive architectural heritage. Lubumbashi-DRC Lubumbashi is the second-largest city in the Democratic Republic of the Congo, located in the country's southeasternmost part, along the border with Zambia. Discover through this series all the energy and beauty of this city of more than 2 million inhabitants, with a rich history and an impressive architectural heritage.
- AIN Videos Podcasts I Les enjeux de la promotion immobilière au Cameroun
Financement, Foncier et Fiscalité sont pour lui au cœur de la production de logement au Cameroun < Back Les enjeux de la promotion immobilière au Cameroun M. MOUNGANG Blaise M. MOUNGANG Blaise, promoteur immobilier et Président de l'Association des Promoteurs Immobiliers du Cameroun, nous parle de l'état actuel de la promotion immobilière au Cameroun. Financement, Foncier et Fiscalité sont pour lui au cœur de la production de logement.
- News: Launch of the African Cities Magazine 5
Join us as we embark on this journey to uncover the transformative potential of digital technologies in shaping the future of African cities < Back Launch of the African Cities Magazine 5 Join us as we embark on this journey to uncover the transformative potential of digital technologies in shaping the future of African cities We are pleased to announce the commencement of the 5th edition of the African Cities Magazine. This edition will showcase a special feature dedicated to exploring the transformative potential of digital technologies in driving sustainable urban development across Africa. Through in-depth analysis and insightful interviews with industry pioneers, we aim to delve into the multifaceted dimensions of how digital tools are reshaping urban landscapes and fostering innovation. We invite submissions of research articles, project insights, and interviews focusing on the intersection of digital technologies and urban transformation. Articles may highlight concrete initiatives in African cities utilizing digital solutions to enhance quality of life, alongside critical analyses of the impact and challenges associated with these technological interventions. Additionally, we encourage contributions that spotlight local initiatives and innovative solutions offered by African start-ups, contributing to the digital evolution of urban spaces. While our special feature explores the dynamic realm of digital urbanism, our magazine remains committed to covering core topics such as African Architecture and Urban Heritage, Urban Planning Innovation, and Architecture Innovation. Furthermore, we continue to celebrate the rich diversity of cities through our section, Cities Pixels and Colors, welcoming submissions that capture the essence and vibrancy of urban landscapes through various artistic mediums. Join us as we embark on this journey to uncover the transformative potential of digital technologies in shaping the future of African cities, and contribute your insights to the discourse on sustainable urban development. Are you interested in being part of this edition? Share your interest here ain-concept_note_magazine_5-20240225 .pdf Download PDF • 4.30MB ain-concept_note_magazine_5_fr-20240225 .pdf Download PDF • 4.24MB CONTENT OF THIS 5TH EDITION SPECIAL FEATURE: The potential of digital technologies for urban transformation in Africa This section begins by exploring the opportunities and potential of digital technologies for sustainable urban development in Africa. As such, it includes articles on concrete projects in African cities that are using digital technologies to improve the quality of life of their citizens. Research articles analyzing the impact of these technologies and the challenges to their successful adoption will also be presented. In addition, a series of interviews will be conducted with change agents who are contributing to the digital transformation of territories, as well as a focus on local initiatives and African start-ups offering innovative solutions for African cities. Are you interested in being part of this edition? Share your interest here URBAN PLANNING INNOVATION How to make our cities more inclusive, resilient, and sustainable, and improve the quality of life of all citizens? That is the main purpose of Urban planning innovation. This section aims to promote best practices in terms of urban planning in Africa, like urban development projects, research, governance systems, local initiatives, etc. promoting resilient and sustainable development through innovative solutions. ARCHITECTURE INNOVATION The body of a city is the shelter of his soul. The purpose of this section is to promote original architectural solutions to facing cities’ challenges like climate change, housing for all, social inclusion, etc. This includes best practices, sustainable architecture projects, innovative know-how, and architectural techniques developed in the continent to improve the quality of life for all. AFRICA’S ARCHITECTURE AND URBAN HERITAGE This section aims to put on-the-spot beauty and efficiency of previous architecture and show up construction techniques, and modern projects made with vernacular techniques. CITIES PIXELS AND COLORS The purpose of the section Cities Pixels and Colors is to show the diversity and the singularity of the cities, especially in the African context. All the expression modes are welcome here to show the beauty of our cities. Photography, paintings, sketches, Illustrations, sculptures, etc. Are you interested in being part of this edition? Share your interest here https://forms.gle/C4FxCStYhf928GaeA Previous Next
- AIN Videos Podcasts I Kaédi face aux défis : Entre inondations et développement durable"
Découvrons les défis de Kaédi, ville intermédiaire de Mauritanie, en compagnie d'Abou Cisse, premier adjoint au Maire. Explorerons son artisanat textile, les enjeux climatiques des inondations, les initiatives de la Mairie et la participation citoyenne. < Back Kaédi face aux défis : Entre inondations et développement durable" Abou Cisse Abou Cisse, premier maire adjoint de Kaédi en Mauritanie, décrit sa ville comme agro-pastorale et un centre de l'industrie de peinture. Kaédi fait face à de graves problèmes d'inondations, d'assainissement et d'aménagement territorial. Les inondations récentes ont causé d'importants dégâts, déplaçant des populations et détruisant des habitations. La commune, incapable de résoudre ces problèmes avec ses propres ressources, a sollicité l'aide de partenaires techniques et financiers ainsi que de l'État, qui a répondu en envoyant le génie militaire. La stratégie actuelle inclut une approche participative, écoutant et intégrant les solutions des citoyens et experts pour développer une politique d'urbanisation durable, visant un développement intégré et solidaire de Kaédi.
- News: Nouvelle série de vidéos documentaires sur la question du logement au Cameroun
Cette série aborde l'état actuel du marché, les défis de la pénurie de logements et les initiatives mises en place pour y remédier < Back Nouvelle série de vidéos documentaires sur la question du logement au Cameroun Cette série aborde l'état actuel du marché, les défis de la pénurie de logements et les initiatives mises en place pour y remédier Nous avons réalisé une série de vidéos sur la complexe question du logement au Cameroun. Cette série aborde l'état actuel du marché, les défis de la pénurie de logements et les initiatives mises en place pour y remédier. Les vidéos explorent divers thèmes, tels que la promotion immobilière, ou encore la résorption des quartiers précaires. Elles examinent également les défis de l'industrie de la construction, l'utilisation des matériaux locaux par rapport aux matériaux importés. À travers des interviews avec des experts, nous approfondissons divers aspects du logement au Cameroun. M. PONDI Paul, président de l'ordre des urbanistes, discute des stratégies pour réduire le déficit en logements et propose des solutions face à la croissance démographique. M. Pierre-Marie BISSEK II LOA de TEBIS ARCHITECTS aborde les défis de la construction économique et l'utilisation des matériaux locaux. M. MOUCHILI, urbaniste, examine les causes et les politiques en faveur des quartiers précaires. Enfin, M. MOUNGANG Blaise, promoteur immobilier et Président de l'Association des Promoteurs Immobiliers du Cameroun, analyse les enjeux et incitations de la promotion immobilière, en mettant l'accent sur le financement, le foncier et la fiscalité. En 2015, le déficit de logements au Cameroun était estimé à 1,5 million d’unités, majoritairement en zone urbaine. Pour combler ce déficit, des approches de restructuration et de rénovation urbaine, ainsi que la création de nouvelles zones d’habitation, sont mises en avant. La Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 introduit plusieurs actions, notamment le programme national de résorption de l'habitat précaire, présenté par M. Idrissa Mouchili, urbaniste au ministère de l'habitat et du développement urbain. La série souligne également les difficultés d'accès au logement abordable, influencées par le coût des matériaux de construction, et les avantages de l'utilisation des matériaux locaux. Pierre-Marie BISSEK II LOA nous éclaire sur cette question essentielle pour le logement abordable au Cameroun. Previous Next